Procès de Ghislaine Maxwell: une ex-mondaine aurait séduit de jeunes filles pour un riche prédateur sexuel
TVA Nouvelles
Débuté lundi à New York, le procès très médiatisé de Ghislaine Maxwell dévoile comment cette «rabatteuse» aurait attiré de jeunes filles pour satisfaire les caprices sexuels du milliardaire Jeffrey Epstein, qui s’est suicidé en prison il y a deux ans.
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Le procès de la fille du défunt magnat de la presse Robert Maxwell retient l’attention du monde entier. Accusée de trafic sexuel de mineures, cette femme de 59 ans est soupçonnée d’avoir recruté, entre 1994 et 2004, des jeunes filles qui auraient été exploitées sexuellement par Jeffrey Epstein.
Ghislaine Maxwell, qui se dit innocente, a entretenu pendant près de 30 ans une relation amoureuse, amicale et professionnelle avec le riche financier, en plus de côtoyer des personnalités connues comme le prince Andrew, Donald Trump et Bill Clinton.
«Pour ma cliente (...), il n'y aurait pas eu de Jeffrey Epstein sans Ghislaine Maxwell. (...) C'était comme une dealeuse qui apportait sa drogue à Epstein et sa drogue, c'était des jeunes filles», a déclaré devant le jury Lisa Bloom, l'avocate de plusieurs victimes alléguées.
Au contraire, Bobbi Sternheim, l'une des procureures de Ghislaine Maxwell, a dépeint l’accusée comme «la cible de la colère de femmes qui ont été ou qui pensent avoir été abusées par Epstein», grand absent du procès.
L’une des quatre présumées victimes, surnommée Jane pour garder son anonymat, a confié mardi à la cour fédérale de Manhattan qu’elle avait 14 ans lorsqu’elle a eu son premier contact sexuel avec Jeffrey Epstein.
Sous serment, elle a expliqué comment l’homme s’était masturbé sur elle. «J'étais figée de peur. Je n'avais jamais vu de pénis avant et encore moins quelque chose comme ça. J'étais terrifiée et je me sentais dégoûtante. J'ai eu honte», a-t-elle raconté, pleurant plusieurs fois durant son témoignage.