Prix de l’essence élevé dans la capitale: le ministre Julien n’avait pas remarqué l’écart avec le reste du Québec
Le Journal de Montréal
Le ministre responsable de la Capitale-Nationale ne «s’est pas attardé» aux écarts du prix de l’essence entre les régions, alors que ses concitoyens paient leur carburant plus cher que partout ailleurs au Québec, et ce, depuis des mois.
Jeudi matin, les automobilistes de la ville de Québec payaient le litre d’essence 1,82 cent.
Entre-temps, à Saguenay, où se déroule le caucus de rentrée de la Coalition Avenir Québec, le litre à la pompe affichait par endroit 1,59 cent.
Il s’agit d’un écart de 23 cents du litre.
Déjà en mars dernier, la CAA dénonçait et qualifiait d’injustifiables ces immenses écarts entre les prix à la pompe à certains endroits au Québec et ceux de la Capitale-Nationale.
L’organisme signalait que la marge prélevée au détail a augmenté 3 à 4 fois plus dans la région de la Capitale-Nationale que dans l’ensemble du Québec depuis 2018-2019.
Un message qui ne semble pas s’être rendu aux oreilles du ministre Jonatan Julien.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.