Poursuivre son combat pour choisir le moment où terminer ses souffrances
TVA Nouvelles
Atteinte d’une forme de la maladie d’Alzheimer, une femme de 42 ans poursuit son combat pour avoir accès, de façon anticipée, à l’aide médicale à mourir (AMM).
«Le rapport de commission transpartisane a été déposé le 8 décembre, et depuis ce temps-là, plus rien», a partagé Sandra Demontigny, au micro de Sophie Durocher sur les ondes de QUB Radio.
«Ce qu’il reste à faire, c’est de mettre le document dans l’engrenage et que ça se fasse parce que la session parlementaire s’achève et après ça il y a les élections», a-t-elle déploré.
Mme Demontigny n’est pas sûre qu’elle pourra toujours consentir à l’AMM dans un an, au rythme où la maladie avance.
«C’est un sujet bien accepté dans la population et moi de savoir que la loi sera acceptée, ça me permettra de ne pas souffrir dans la maladie à un stade avancé, auquel mon père a souffert», a-t-elle partagé.
Sa mémoire est déjà très affectée. «Ma mémoire dans le court court terme est très affectée. Si le chat passe devant moi quand je réponds à une question, je ne vais plus me souvenir de ce qu’on disait», a-t-elle répondu à l’intervieweuse.
D’ici là, elle passe du temps avec sa fille et son petit-fils. «C’est vraiment très précieux», a-t-elle souligné.
La consultation sur l’aide médicale à mourir a été menée durant sept jours au printemps dernier et au mois d’août. Au total, 77 personnes et organismes ont été entendus et 75 mémoires ont été déposés.