Pierre-Yves Roy-Desmarais en tête des Olivier
Le Journal de Montréal
Nommé quatre fois aux Olivier, Pierre-Yves Roy-Desmarais se démarque de ses collègues cette année. L’humoriste pourrait à la fois l’emporter dans les catégories normalement aux antipodes : Découverte de l’année et Olivier de l’année.
Ce sera un 23e Gala Les Olivier encore une fois dépourvu de toute catégorie de scène qui sera présenté le 20 mars. À nouveau animée par François Bellefeuille, la soirée reflètera forcément les 12 derniers mois pandémiques que nous avons connus, où les salles de spectacles ont été fermées durant plusieurs mois.
Ainsi, puisque aucun nouveau spectacle n’a pu être recensé, l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH), qui organise les Olivier, s’est tournée principalement vers des catégories web, capsule radio, podcast et émission télé.
Lui qui a justement lancé son tout premier one-man show l’automne dernier – un spectacle qui sera fort probablement nommé aux Olivier 2023 –, Pierre-Yves Roy-Desmarais se trouve finaliste dans quatre catégories : numéro d’humour (Y’a personne), capsule ou sketch web humoristique (Maman écrit), découverte et Olivier de l’année.
Dans la catégorie Découverte, Pierre-Yves Roy-Desmarais est finaliste en compagnie de Pascal Cameron, Simon Delisle, Matthieu Pepper et Richardson Zéphir.
16 femmes finalistes
Silvi Tourigny suit tout juste derrière, avec trois mentions : numéro d’humour (Vasectomie), capsule web (Noël en Carole – finement) et texte de l’année : capsule ou sketch télé/web humoristique (Noël en Carole – finement).
Preuve d’une industrie en santé, pas moins de 16 humoristes féminines ont reçu une nomination aux Olivier cette année. Trois drags (Rita Baga, Mona de Grenoble, Rainbow) se trouvent aussi parmi les finalistes.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.