Patrice Robitaille en huit rôles marquants
Le Journal de Montréal
En 25 ans de carrière, Patrice Robitaille a déjà joué dans une trentaine de films et une vingtaine de séries télé. Cette semaine, le comédien qui aura bientôt 50 ans, lance un nouveau film, Le temps d'un été, dans lequel il interprète un curé humaniste.
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Voici huit de ses rôles les plus marquants avec les commentaires de l'acteur.
«Dans mon cheminement, Québec-Montréal, c’est la pierre d’assise. C’est la première affaire qu’on a faite en se disant qu’on voulait faire le film qu’on avait envie de voir. Ç’a provoqué pour nous un genre de mise au monde et de naissance professionnelle. Et ç’a changé le regard que les gens avaient sur nous. On dirait qu’à partir du moment où tu crées ton propre travail, tu deviens comme un générateur de projets. Quand on a fait Québec-Montréal et Horloge biologique, j’avais l’impression que je n’étais plus juste un acteur qui attendait que le téléphone sonne.»
«C’est un autre jalon important dans ma carrière. Je me souviens que j’étais tellement nerveux avant de tourner le film. Quand on a fait Québec-Montréal, on avait tout à gagner et rien à perdre. Mais quand on a fait Horloge biologique, je nous trouvais moins prêts. Finalement, ç’a bien marché, on a eu un super box-office. Ç’a été un super beau projet aussi. J’en garde un très bon souvenir.»
«C’est mon premier gros show de télé avec mes amis François [Létourneau] et Jean-François [Rivard, le réalisateur]. Ça aussi, c’était la naissance de quelque chose d’important dans mon cheminement. C’est tellement le fun de prendre part à une nouvelle voix. Vingt ans plus tard, les gens parlent encore de cette série-là. Je trouve ça hot!»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.