Non responsable criminellement du meurtre de sa mère
TVA Nouvelles
Au palais de justice de Drummondville, Jean-Luc Ferland vient d'être déclaré non responsable criminellement du meurtre de sa mère pour cause de troubles mentaux.
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Selon la psychiatre France Proulx de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal qui a procédé à l'évaluation de l'accusé de 34 ans, ce dernier était en psychose depuis des semaines au moment de tuer sa mère, le 26 juillet 2020.
Selon le pathologiste, Mme Desjardins a été tuée de quelques dizaines de coups d'épée gladius, une courte épée de gladiateur à double tranchant.
L'accusé a ensuite enroulé le corps dans des couvertures pour le cacher dans un vide sanitaire où les policiers ont fait la macabre découverte, le lendemain.
Cette tragique histoire avait fait beaucoup parler à l'époque parce que la victime s'était présentée au poste de la Sûreté du Québec vers 13h30 le jour des événements pour demander de l'aide afin qu'il soit hospitalisé et subisse une évaluation psychiatrique.
Les policiers lui avaient dit ne pas être en mesure d'intervenir parce que son fils ne lui avait proféré aucune menace et ne représentait pas un danger immédiat pour autrui ou lui-même.
Quelques heures plus tard, Jean-Luc Ferland a assassiné sa mère de 57 ans à l'intérieur de la résidence familiale de la rue Pinard.
Comme il était aux prises avec des problèmes de santé mentale, sans ressource d'aide, Suzanne Desjardins avait accepté de l'héberger temporairement.