Montréal, Longueuil et Laval suspendent l’achat de publicités sur Facebook et Instagram
Radio-Canada
La Ville de Montréal se joint au mouvement de contestation et cesse temporairement d'acheter des publicités sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram, propriétés de Meta, qui a annoncé le blocage de contenus journalistiques canadiens en réaction à l'adoption de la loi fédérale sur les nouvelles en ligne. Les villes voisines l'ont rapidement imitée.
La mairesse Valérie Plante en a fait l’annonce sur son compte Twitter. Nous avons décidé de suspendre toute publicité de la Ville de Montréal sur Facebook en solidarité avec les médias, a-t-elle écrit.
Le refus de Meta de partager l’information journalistique est très préoccupant. L’accès à des informations vérifiées et de qualité est essentiel, a-t-elle ajouté.
Peu après, la Ville de Longueuil lui a emboîté le pas. La mairesse Catherine Fournier a elle aussi relayé cette information sur la plateforme Twitter.
Toutes les nouvelles publicités de la Ville de Longueuil sur les plateformes de Meta seront suspendues jusqu’à nouvel ordre en guise de solidarité envers nos médias d’information, qui constituent l’un des piliers d’une société démocratique comme la nôtre, a-t-elle déclaré.
La Ville de Laval fera de même, a affirmé le maire Stéphane Boyer. Ce qui se passe dans le contexte du projet de loi C-18 est éminemment problématique et Laval est solidaire avec nos médias d’information, a-t-il écrit.
La Ville de Québec participe également au boycottage. On a besoin d'un environnement médiatique sain, a affirmé le maire Bruno Marchand.
Plus tôt dans la journée, le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec ont également fait savoir qu’ils arrêtaient de recourir aux services de Facebook et d’Instagram pour leurs campagnes publicitaires.
Outre les divers ordres de gouvernement, des entreprises de presse comme CBC/Radio-Canada, Québecor, Cogeco et La Presse+ ont de surcroît retiré leurs publicités sur les réseaux contrôlés par Meta.