Menace de grève des agents de bord chez Air Transat
Le Journal de Montréal
Air Transat se trouve dans une zone de turbulences en raison du mandat voté par l’écrasante majorité des agents de bord membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Le mandat de grève a été approuvé par 99,8% des 2100 syndiquées lors d’une assemblée générale qui reflète le fort mécontentement des agents de bord face à leurs conditions de travail au sein de la compagnie aérienne.
Sans convention collective depuis le 31 octobre 2022, les agents de bord basés aux aéroports de Montréal et de Toronto ont entamé des négociations en avril dernier, mais celles-ci piétinent toujours après 33 séances de négociation.
Si le syndicat affilié à la FTQ met à exécution sa menace, la grève pourra débuter à compter du 3 janvier prochain, ce qui pourrait déboucher sur l’annulation de tous les vols d’Air Transat, alors que les aéroports sont achalandés à pareille période.
«Il faut savoir que plus de 50% d’entre eux sont obligés d’avoir un deuxième voire un troisième emploi pour boucler leur budget, et que leur salaire de départ est de seulement 26 577$ par année», a déploré Dominic Levasseur, président de la composante Air Transat du SCFP.
«Il est encore possible de conclure une entente de principe sans le recours à la grève, qui n’est toutefois pas exclu. La balle est dans le camp de l’employeur, qui doit prendre acte des attentes élevées et du niveau maximal de motivation de nos membres», a ajouté M. Levasseur.
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