Manifestations : le maire Marchand cherche des solutions aux klaxons
Radio-Canada
Bien que satisfait du déroulement des manifestations de la fin de semaine, le maire Bruno Marchand est à la recherche de solutions pour limiter le bruit des klaxons, devenus une marque de commerce des camionneurs qui réclament la fin des mesures sanitaires.
Les derniers manifestants, dont plusieurs conducteurs de poids lourds, ont quitté la capitale dimanche soir. Plusieurs organisateurs ont néanmoins promis qu’ils seraient de retour la fin de semaine du 19 février si le gouvernement Legault ne mettait pas fin à l’état d’urgence sanitaire d’ici là.
Sur la question du bruit, je ne sais pas où on va aller dans deux semaines, mais c'est vrai que ça a indisposé plusieurs citoyens et on va devoir chercher des solutions, affirme le maire de Québec.
À Ottawa, où une manifestation incluant de nombreux poids lourds s’étire depuis maintenant plus d’une semaine, des résidents ont obtenu une injonction de 10 jours pour empêcher les camionneurs qui occupent le centre-ville de klaxonner sans relâche.
Bruno Marchand souligne que cette solution juridique mérite d’être étudiée par la Ville. On va aller lire l'injonction, on va aller voir ce qui a été dit en termes de justice, qu'est-ce qui s'applique ici vs la Cour du Québec et pouvoir après ça prendre position et prendre une décision.
Il évoque aussi la possibilité de limiter le bruit des klaxons avec une application plus stricte des règlements existants sur les nuisances par le bruit et sur le bruit des moteurs dans les quartiers centraux.
Le maire se garde bien toutefois d’imposer une marche à suivre aux policiers. Je pense qu'il y a là des façons de peaufiner nos stratégies, donner les bons leviers aux policiers, c'est ce qu'on cherche.
« Je pense qu'on a les outils qu'il faut pour assurer une certaine quiétude. »
L’opposition officielle à l’Hôtel de Ville juge elle aussi que les klaxons qui résonnent en continu sont inacceptables. Selon le chef Claude Villeneuve, le droit de manifester doit être respecté, mais le droit à une certaine quiétude pour les résidents compte lui aussi pour quelque chose.