MAMMOUTH 2021, une soirée au service des jeunes
Le Journal de Montréal
La valse des revues télévisées de l’année sera lancée dès vendredi, à Télé-Québec. Fidèle à son habitude depuis cinq ans, l’équipe de l’inspirante soirée « MAMMOUTH » – parsemée de danse, de musique et d’humour – donnera la parole aux adolescents de la province.
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« Encore cette année, ça se confirme : une des raisons pourquoi on fait MAMMOUTH, c’est parce qu’on trouve ça hyper important que les jeunes se voient dans notre télé et qu’ils aient cette voix », confie Jocelyn Lebeau, l’un des producteurs au contenu de l’émission.
« De notre côté, les adultes, il n’y a rien qui nous donne plus espoir en l’avenir que d’écouter ces jeunes. Ils ont un aplomb, une approche, une authenticité d’être eux-mêmes, une ouverture d’esprit hyper motivante. »
Des sujets chauds
Au cours de la dernière année, des sujets forts ont marqué les adolescents de 13 à 17 ans que cible la production. Plus de 1000 jeunes Québécois ont d’ailleurs été entendus afin de dresser un portrait de leurs préoccupations.
La santé mentale a évidemment une grande place. « C’est l’année la plus évidente où les jeunes la nomment et où elle est la plus répandue : ils osent dire qu’ils ont vécu de l’anxiété, qu’ils ont eu besoin d’aide, qu’ils ont trouvé ça difficile, qu’ils n’ont pas hésité à en parler... », dit Jocelyn Lebeau.
Impossible également de passer sous silence l’identité de genre, la diversité corporelle, la réalité autochtone ou encore la question de l’environnement, qui est « excessivement importante pour eux ».
Pour le producteur au contenu, il ne fait aucun doute que les jeunes sont aussi bien conscients de l’importance de la tâche écologique qui les attend. « Ils sont très, très motivés à faire de grandes choses pour aider la planète. »
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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