Les Fils du Diable accusés de satanisme: une Néo-Brunswickoise en croisade contre ce groupe québécois de musique traditionnelle
Le Journal de Montréal
Depuis un mois, le groupe de musique traditionnelle Les Fils du Diable est plongé dans une étonnante controverse: une femme du Nouveau-Brunswick les accuse de faire la promotion du satanisme dans leur spectacle.
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Diane Doucet, une fervente catholique très active dans Facebook, s’oppose à leur participation à la fête des Acadiens, le 16 août à Petit-Rocher, sur une scène qui sera située près de l’église du village.
Au cœur de sa croisade, la présence sur scène d’objets religieux, tels un ostensoir et un tabernacle, ou associés au culte de Satan qui «dénigrent la foi catholique».
«La culture crache au visage de Jésus et sa maman pendant que le peuple acadien applaudit en pensant que c’est juste du divertissement», s’est-elle indignée dans un message publié en avril.
Certaines de ses interventions filmées en ligne ont capté l'attention de milliers de personnes.
Une demande du Journal pour lui parler est jusqu’à maintenant demeurée sans réponse.
Pour le violoniste du groupe, Marc Angers, toute cette histoire est absurde. «J’en reviens pas qu’en 2024, on nous mette des bâtons dans les roues pour ça», dit-il, en précisant que certains éléments de leur mise en scène, signée Martin Larocque, ont été achetés au Dollarama.
«Nos chansons véhiculent des messages de joie, de bonheur et de positivisme. Nous sommes de bons diables», ajoute-t-il, pince-sans-rire.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.