Les familles des victimes de violence par armes à feu veulent plus de soutien
Radio-Canada
À quelques semaines de la fin de l’année 2021, les fusillades mortelles à Toronto ont déjà dépassé celles de l’année dernière. Les familles des victimes demandent une approche de santé publique et davantage de ressources pour répondre à ce problème qui traumatise les communautés.
En date du 29 novembre, 41 personnes ont été tuées par arme à feu cette année comparativement à 38 morts à pareille date l’année dernière, selon les données du service de police de Toronto.
En 2020, il y a eu 440 fusillades et décharges d’armes à feu, alors qu’il y en a eu 373 jusqu’à présent cette année. Ce chiffre inclut toute fusillade où une personne est blessée après le déchargement d’une arme à feu, ce qui peut également inclure les tirs accidentels ou les tirs de célébration.
Certains disent cependant que les victimes de la violence par arme à feu ne sont pas seulement les personnes qui sont frappées par une balle.
Les membres de la famille et la communauté des victimes restent sous le choc du traumatisme et ont besoin de ressources, et celles-ci ne sont pas toujours accessibles.
Le fils d’Evelyn Fox, Kiesingar Gunn, a été tué par une balle perdue à Liberty Village à Toronto le 11 septembre 2016, alors qu’il avait 26 ans.
Cela fait cinq ans, mais c’est comme hier pour moi, déclare-t-elle.
J’attends toujours que mon fils passe la porte et me demande ce qu’on mange pour souper, dit-elle. Certains jours, la réalité est comme une claque dans le visage.
Après la mort de son fils, Evelyn Fox a cherché des services communautaires pour les familles de victimes de la violence par armes à feu. Quand elle n’a pu trouver de tels services, elle a décidé de créer son propre organisme communautaire, Communities For Zero Violence.