Les familles des athlètes estriens sont fébriles
Radio-Canada
Les Jeux olympiques commencent officiellement vendredi. Les athlètes sont fébriles, et leur famille aussi.
Le rêve de Richard Pierre-Gilles est sur le point de se concrétiser. Son fils Jordan participe à ses premiers Jeux olympiques en patinage de vitesse courte piste.
« Beaucoup d’excitation, beaucoup de fébrilité, et beaucoup de fierté pour lui, surtout. »
En raison de la COVID-19, il devra regarder les courses de Sherbrooke plutôt qu'en Chine.
On a eu un deuil à faire là-dessus. Heureusement, ça s’est fait cet automne quand la Chine, très tôt, a annoncé qu’il n’y avait pas de spectateurs. On était prêts, et on avait un contingent d’une bonne vingtaine de personnes qui allaient nous suivre, raconte-t-il.
Pierre Boutin, lui, était en Corée en 2018 pour voir sa fille Kim remporter trois médailles.
C’était agréable de ressentir tout ce qui se passait dans les estrades, c’était magique et merveilleux. Là maintenant, on va vivre ça différemment un peu, remarque-t-il.
Pierre Boutin aborde ces deuxièmes jeux avec sérénité, même si Kim et Jordan sont des espoirs de médailles. Je ne vis pas cette pression-là des deuxièmes jeux avec l’obligation de performer. L’essentiel, c’est qu’elle soit bien, qu’elle soit dans le moment présent heureuse, consciente de ce qui se passe et qu’elle soit vraiment zen avec cette situation-là.
Richard Pierre-Gilles abonde dans le même sens. Ce n’est pas de la fausse modestie de dire que c’est des espoirs de médaille qu’on a aussi. Mais au départ, est-ce qu’ils vont être bien, est-ce qu’ils vont être heureux de leur expérience? Quand ils vont revisiter ces moments-là, est-ce qu’ils vont les regarder avec un sourire et dire "wow"?