Les changements climatiques doivent être au centre de la campagne municipale, selon Laure Waridel
TVA Nouvelles
Contrer les changements climatiques doit être une priorité dans la campagne électorale municipale, selon Laure Waridel, écosociologue et professeure associée à l'Institut des sciences de l'environnement à l'UQAM.
• À lire aussi: Le changement climatique pourrait pousser 216 millions de personnes à migrer d'ici 2050 • À lire aussi: L’environnement avant tout pour Gaudreault «C'est à l’échelle municipale que beaucoup de décisions concrètes se prennent pour le climat, que ce soit en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de préservation de la biodiversité. On pense à toutes les décisions qui touchent l’aménagement du territoire, le verdissement, la préservation d’arbres ou l’aménagement des trottoirs», note Mme Waridel. Selon elle, plusieurs de ces décisions dépendent d’élus municipaux. «Il y a un pouvoir d’action bien réel», souligne-t-elle. «Beaucoup de choix se font au niveau municipal, dont la gestion des déchets, la gestion de l’eau, le transport en commun, et les choix d’aménagement comme les pistes cyclables.» Mme Waridel martèle que les citoyens comme les élus de tous les niveaux de pouvoir doivent se pencher sérieusement sur les changements climatiques. «On l’a vu cet été, on a eu un appel des scientifiques, on sait qu’il est minuit moins une», note Mme Waridel. «C’est clair qu’il n’y a pas d’échelon de pouvoir où il n’y a pas de gestes à poser. Il n’y a pas de bouton magique au municipal, provincial ou fédéral sur lequel on peut peser. Il faut qu’il y ait des tranformations concrètes à toutes les échelles et ça dépend de chacun de nous. Ça dépend aussi de notre implication comme citoyen dans les instances où on a l’occasion d’agir.»More Related News