Les caméras corporelles sont une solution «rassurante», mais «pas miracle»
TVA Nouvelles
L’ajout de caméras corporelles chez les policiers pourrait régler plusieurs problèmes, mais ne serait pas le miracle attendu au sein de la société.
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C’est l’une des conclusions auxquelles en vient Benoit Dupont, co-auteur du livre «L’avenir du travail policier», écrit à la suite de recherches à travers le monde.
Ici, au Québec, le débat de l’ajout des caméras a refait surface dans les derniers jours en raison des évènements qui se sont déroulés à Québec où quelques vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux.
«Ce qu’on a trouvé avec le recensement des recherches notamment aux États-Unis, c’est que les caméras de surveillance apportaient un certain nombre de solutions et rassuraient les policiers sur le fait qu’ils ne sont pas les seuls à être filmé, mais qu'ils peuvent filmer des interventions du début jusqu’à la fin et produire une contre-preuve», mentionne l’auteur.
Cependant, le métier de policier continue de changer avec l’arrivée des nouvelles technologies.
«Les organisations policières font le constat que leur environnement de travail est en train de changer notamment sous la pression du numérique et ils voulaient essayer de comprendre comment ces changements pouvaient affecter leur travail», explique l’expert.
Selon ce livre, le corps policier est appelé davantage à intervenir sur des comportements jugés inadéquats sur le web.