Les Alouettes incapables de gagner au BC Place
Le Journal de Montréal
VANCOUVER | La guigne des Alouettes au BC Place s’est poursuivie, dimanche, le club montréalais subissant une défaite de 35 à 19 face aux Lions de la Colombie-Britannique et leurs chauds partisans composant une vague orangée.
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Ce revers fait particulièrement mal aux Alouettes (2-2) puisqu’ils affronteront dès vendredi, à Montréal, les puissants Argonauts de Toronto, champions en titre de la Coupe Grey. Après deux victoires pour entamer la saison, Montréal pourrait très bien se retrouver avec un dossier déficitaire.
Les Alouettes avaient pourtant pris toutes les précautions pour ne pas être affectés par le décalage horaire en arrivant dès vendredi en Colombie-Britannique. La formation montréalaise profitait aussi du fait que le match était présenté à 16 h, heure locale, et non pas en soirée.
La situation n’a rien changé au résultat : les Alouettes n’ont toujours pas gagné à Vancouver depuis le 20 août 2015. Pire encore, ils ont maintenant perdu 18 de leurs 19 derniers matchs disputés au BC Place, soit depuis 2000.
« On a beaucoup de choses à corriger et on doit apprendre de ce match, a réagi l’entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas, au terme de la partie, non sans remettre en doute certaines décisions des officiels. Un point important a été les pénalités appelées contre nous et on devra revoir pourquoi elles ont été appelées. »
Coûteux revirements
Un premier coup dur a été porté aux Alouettes au deuxième quart quand non seulement une tentative de placement a été bloquée par Woody Baron, mais en plus le ballon a aussitôt été attrapé et ramené pour un touché par son coéquipier Jalon Edwards-Cooper.
Le jeu portait le pointage à 21 à 10 en faveur des Lions au lieu de 14 à 13, advenant un placement réussi.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.