Le promoteur du projet de la rue du Pacifique est frustré du refus de Sherbrooke
Radio-Canada
Le promoteur Robert Côté est choqué du rejet des élus de Sherbrooke de son projet immobilier sur lequel il travaille depuis 10 ans. Il dément également toute allégation qui sous-entendrait des démarches antidémocratiques de sa part.
Mardi, le conseil municipal de Sherbrooke a rejeté la nouvelle mouture du projet immobilier proposée par Robert Côté. La conseillère municipale Laure Letarte-Lavoie a également mentionné que des gestes antidémocratiques auraient été posés dans de dossier.
Robert Côté dit ne pas comprendre cette volte-face de la Ville. Il explique avoir adapté son projet en fonction des souhaits de la Ville et avoir réalisé des plans pour lesquels il a obtenu l'approbation du service technique de celle-ci. Après avoir revu ses plans deux fois, il ne s'attendait pas à ce nouveau rejet des élus lors du dernier conseil municipal.
« On m'empêche de gagner ma vie. Ça fait 10 ans que je perds mon temps avec ça! »
Robert Côté affirme que son projet respecte pourtant le zonage de la Ville. On peut t'empêcher de construire selon le zonage? Je vais m'informer avec des avocats, se questionne le promoteur, qui estime également que les craintes soulevées concernant un possible préjudice esthétique sont questionnables.
Ça, c'est leur opinion. Ce n'est pas un mur [...] Si quelque chose vous obstrue la vue, vous avez juste à vous tasser à côté, vous avez le voir pareil! Voyons donc qu'un immeuble de 400 mètres de long va bloquer la vue d'une montagne! s'exclame le promoteur.
« Ça fait 10 ans que je me bats pour bâtir ce maudit projet-là, je suis tanné. »
Robert Côté rejette également toutes allégations de gestes antidémocratiques. Il affirme qu'il n'a jamais fait de pression auprès des citoyens pour les convaincre de son projet.
Si [Laure Letarte-Lavoie] s'adresse à moi, qu'elle prouve [ses gestes]. Je n'étais même pas au courant qu'il y avait une liste qui bloquait mon projet. Je n'ai jamais vu la liste, soutient-il, expliquant que ce sont des locataires de son immeuble qui l'ont mis au courant.