Le N.-B. n’en fait pas assez pour recruter des médecins, selon l’un d’entre eux
Radio-Canada
Au Nouveau-Brunswick, un médecin affirme que la province n’en fait tout simplement pas assez pour recruter des professionnels de la santé, malgré le nombre de patients sans médecin de famille qui ne cesse d’augmenter.
Dr Andrew MacLean, médecin résident à Fredericton, dit que rien ne lui indique que la province a intensifié ses efforts de recrutement par rapport aux dernières années.
Sommes-nous en train d’appeler les nouveaux médecins de famille pour leur demander s’ils veulent travailler ici?, lance-t-il.
Dr Andrew MacLean affirme que les médecins nouvellement diplômés ne sont pas contactés par la province, au moment opportun. Certains médecins ont même pris la peine de communiquer avec la province pour évaluer les possibilités d’emploi, sans recevoir de nouvelles.
La semaine dernière, le ministère de la Santé confirmait que 63 000 personnes sont inscrites sur la liste d’Accès patients NB, comparativement à 55 000 au mois de février.
Un groupe de travail chargé d’élaborer un nouveau plan de santé attribue cette augmentation au départ à la retraite de certains médecins et à la croissance démographique de la province.
Selon une porte-parole du ministère de la Santé, Michelle Guenard, 181 postes de médecins étaient à pourvoir dans la province, au mois de mai. De ce nombre, 82 d’entre eux étaient destinés à des omnipraticiens et des médecins en salles d’urgence.
Dr MacLean souligne que la stratégie de recrutement de la Nouvelle-Écosse est plus agressive, en cherchant des employés locaux et à l’échelle nationale et internationale. Selon lui, cette stratégie porte ses fruits, même si elle est l’une des provinces où les salaires sont les plus bas.
Leurs recruteurs sont plus tenaces qu’un moustique tentant de passer à travers une porte-moustiquaire, comme s’ils étaient partout!, lance Dr MacLean.