Le modèle de financement des prothèses de l’Alberta est désuet, selon les amputés
Radio-Canada
Après des mois en fauteuil roulant, Angela Oakley, une vétérinaire de Grande Prairie, peut enfin reprendre ses activités physiques grâce à une nouvelle prothèse de genou. Sa mobilité a toutefois coûté cher et elle dénonce la structure de financement albertaine des prothèses qu'elle qualifie de dépassée et d'injuste.
Après de nombreuses interventions chirurgicales et l'amputation d'une partie de sa jambe il y a quelques années, Angela Oakley est devenue amputée au-dessus du genou.
Sa nouvelle prothèse, qu'elle a depuis la semaine dernière, coûte environ 57 000 $ et Alberta Aids to Daily Living, le programme provincial qui finance l'équipement médical pour les incapacités à long terme, lui remboursera un maximum de 6000 $.
Mais ce n’est pas tout, les prothèses de genou durent généralement de six à dix ans. De ce fait, elle s'attend à devoir la changer cinq à huit fois au cours de sa vie.
Cette fois-ci, elle a pu trouver les fonds nécessaires grâce à son entourage et à son employeur.
Pour faire changer les choses, Angela Oakley a lancé une pétition demandant des changements dans le financement des prothèses et a contacté le ministre de la Santé de l'Alberta.
Il existe deux types de prothèses de genou : mécanique et à microprocesseur. Le deuxième modèle, plus sophistiqué, s’avère beaucoup plus coûteux.