Le CIUSSS préoccupé par la santé psychologique de la population
Radio-Canada
Plusieurs s'attendaient au pire au point de presse du premier ministre du Québec François Legault mercredi soir, mais les rassemblements maintenus à 10 personnes les 24 et 25 décembre ont finalement rassuré bon nombre de Trifluviens. Tout de même, devant la montée des cas positifs de la COVID-19, les autorités de la santé de la région se préoccupent de la santé mentale des citoyens et tiennent à rappeler les ressources d’aide sur le territoire.
Si l’optimisme des Québécois a faibli ces derniers jours, il ne s’est pas complètement éteint. Les gens rencontrés dans la rue semblent résilients. Même si Noël approche à grands pas et que des réjouissances modestes sont à nos portes, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) croit que la situation sanitaire peut tout de même être anxiogène pour certains.
À la dernière mise à jour, la région enregistrait une hausse de 436 cas de COVID-19, pour un total de 2327 cas actifs sur le territoire. La province, quant à elle, vient de franchir le seuil des 9000 cas quotidiens, avec 9397 nouvelles infections recensées dans le bilan publié jeudi par le ministère de la Santé.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-QuébecCIUSSS MCQ estime que l’apparition du variant Omicron, notamment, peut générer de l’inquiétude et engendrer des réactions. L'organisme incite les gens à demander de l’aide en cas de changements dans l’humeur ou dans le comportement qu’on remarque chez soi ou chez une autre personne de notre entourage.
Des équipes psychosociales sont disponibles en tout temps pour répondre aux questions et orienter les gens vers les services adaptés à leurs besoins.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-QuébecCIUSSS MCQ tient à rappeler qu'en tout temps, pour rapporter une situation urgente, il faut composer le 911.
À la clinique de vaccination de la Bâtisse industrielle de Trois-Rivières, jeudi, seul le vaccin Spikevax du fabricant Moderna était administré. La situation a fait sourciller une minorité qui aurait préféré pouvoir obtenir le même vaccin qu’à leur rendez-vous précédent. Ce n’était pas assez pour entraver l’opération de vaccination en cours.
Au service de police de Trois-Rivières, on ne note pas d’incidents majeurs liés au non-respect des règles sanitaires. Seulement quelques appels de dénonciation en lien avec la loi sur la santé publique ont été enregistrés au cours des dernières semaines.
Aussi, le responsable des relations publiques à la police de Trois-Rivières, Luc Mongrain, souligne la bonne collaboration des gens à l’égard des mesures sanitaires. L'opération de vérification des passeports vaccinaux dans les restaurants au mois de décembre s'est bien déroulée, ajoute-t-il.