Le Cirque du Soleil, une marque aussi forte que Google
Le Journal de Montréal
Pendant plusieurs mois, le Cirque du Soleil a dû arrêter ses 44 spectacles un peu partout dans le monde, la période la plus critique de son histoire.
« On a eu des nuits plus courtes que les autres », avoue le grand patron Daniel Lamarre, en entrevue avec Le Journal depuis son domicile en Floride.
« On est passé de 1 milliard à zéro revenu. Je ne pouvais pas le croire. C’était triste et préoccupant. Mais j’ai gardé mon optimisme et je me suis dit que la marque était tellement forte qu’on allait trouver des gens qui allaient assurer sa relance », relate M. Lamarre.
Durant ce temps d’arrêt imposé par la pandémie, le Cirque du Soleil a été acheté par un groupe de firmes d’investissement, notamment par Catalyst Capital, un fonds torontois controversé.
« On avait zéro revenu et une entreprise était prête à assurer notre relance. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le Cirque possède une marque forte. Les investisseurs ont eu confiance que les gens allaient revenir voir nos spectacles », assure M. Lamarre.
« On ne réalise pas à quel point le Cirque est connu dans le monde. La crédibilité de la marque est aussi forte que Google ou Apple. Et ma fierté, c’est que le nom du Cirque du Soleil est demeuré en français », poursuit-il.
Au Québec pour longtemps
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