Le chanteur disco québécois Martin Stevens est décédé
Le Journal de Montréal
La vedette québécoise du disco Martin Stevens, interprète du succès planétaire Love is in the Air, est décédée mercredi à l’âge de 69 ans.
Né Roger Prud’homme le 3 octobre 1953 à Verdun, sur l’île de Montréal, il a connu un énorme succès à la fin des années 1970 alors que la métropole était une plaque tournante de la musique disco. En plus de Love is in the Air, sa chanson la plus connue, son répertoire comprend les pièces Midnight Music et J’aime la musique (comme un fou), qui se sont également hissées au sommet des palmarès.
«On voyait souvent Martin Stevens dans des émissions de type Jeunesse d’aujourd’hui. En 1978-1979, avec Love is in the Air, il est devenu une grosse vedette au Québec. Malheureusement, c’est plate à dire, mais même s'il a eu quelques autres chansons populaires, il fait partie de la légende des artistes qui ont eu un one hit wonder (un succès sans lendemain)», a dit Mike Gauthier à l’Agence QMI l’animateur.
Grâce à Love is in the Air, chanson «partagée» avec l’Australien John Paul Young, Martin Stevens a été nommé pour le prix de l’interprète masculin de l’année au Gala de l’ADISQ, en 1979 ainsi que pour le prix de l’album disco de l’année.
Il a aussi obtenu des nominations aux Juno Awards, au Canada anglais, pour les meilleures ventes pour un simple aux côtés d’Anne Murray et de Burton Cummings, un ancien du groupe The Guess Who. «La chanson a dû être mise en disponibilité par l’éditeur et Martin Stevens l’a eue de cette façon, mais ce n’est pas lui qui devait la sortir en premier. John Paul Young, c’est lui qui a eu le gros hit aux États-Unis avec la toune. Disons qu’ils se sont partagé les marchés», a ajouté Mike Gauthier.
Le chanteur québécois a même repris Love is in the Air en espagnol dans les années 1980 et la chanson a fait sensation en Amérique latine.
Sexe, drogue et disco
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.