La Russie accuse l’Ukraine d’une frappe, l’ONU veut un cessez-le-feu
Le Journal de Montréal
KYÏV | La Russie a accusé vendredi l’Ukraine d’avoir mené une frappe par hélicoptères sur son sol et agité la menace d’un durcissement des négociations, alors que l’ONU annonçait qu’elle dépêcherait dimanche à Moscou un haut responsable afin d’essayer d’obtenir un «cessez-le-feu humanitaire».
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Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, le Britannique Martin Griffiths, sera dimanche à Moscou afin d’essayer d’obtenir un «cessez-le-feu humanitaire» en Ukraine, a annoncé vendredi le chef des Nations unies, Antonio Guterres.
«Il sera à Moscou dimanche et après il ira à Kyïv», a déclaré à quelques journalistes le secrétaire général de l’ONU, en rappelant qu’il lui avait donné récemment pour mission de «rechercher un cessez-le-feu humanitaire».
La frappe en Russie, la première du genre si elle était confirmée comme étant l’œuvre de l’armée de l’air ukrainienne, intervient alors que la Russie a affirmé à plusieurs reprises avoir une maîtrise totale des airs en Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a aussitôt averti que cet événement n’allait pas «créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations».
Selon le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, des hélicoptères ukrainiens ont frappé un dépôt de carburant dans la ville du même nom, à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.