La CDPQ a des « négociations exclusives » afin d’acquérir une filiale de la SNCF
Radio-Canada
La Caisse de dépôt et placement du Québec confirme qu'elle est en tête dans les démarches en vue d'acquérir la filiale de location de locomotives de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Le bas de laine des Québécois est entré en négociations exclusives avec les actionnaires d'Akiem, spécialisée dans la location et la maintenance de locomotives en Europe. L'entreprise est détenue à parts égales par la SNCF et le gestionnaire d'actifs allemands DWS.
Le journal français Les Échos rapportait vendredi dernier qu'Akiem avait reçu des offres d'entre 3,2 milliards et 4 milliards de dollars. Outre la Caisse, JP Morgan était, elle aussi, dans la course avant l'annonce officielle de lundi.
Akiem possède une flotte d'environ 600 locomotive et sert 80 clients dans 21 pays. L'entreprise génère des revenus de quelque 290 millions de dollars et un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) d'environ 197 millions de dollars.
La Caisse a souligné que 75 % de la flotte d'Akiem est électrique. Akiem propose une réponse durable aux défis de décarbonation du transport – une solution qui nous a séduits dès le départ, commente Emmanuel Jaclot, premier vice-président et chef des infrastructures.
La transaction potentielle est soumise à l'accord des autorités réglementaires et aux consultations avec les instances représentatives du personnel.
L'an dernier, la Caisse avait acquis Ermewa, une autre filiale de la société ferroviaire française. Elle est aussi coactionnaire avec la SNCF dans Eurostar.