La 3e dose permet d'atténuer la 4e vague de COVID en Israël
TVA Nouvelles
Nombre record de cas, mais moins de cas graves: la campagne d'Israël en faveur d'une troisième dose de vaccin anticovid a permis d'atténuer les effets de la nouvelle vague de contaminations, suggèrent des premières données et des experts.
• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus
• À lire aussi: La 3e dose pour tous n'est pas justifiée, selon des experts de l'OMS
• À lire aussi: Troisième dose recommandée pour les personnes immunodéprimées au Canada
Depuis son arrivée au pouvoir en juin, le premier ministre, Naftali Bennett, ne cesse de répéter qu'il veut à tout prix éviter de reconfiner le pays, une promesse que son gouvernement a maintenue jusqu'ici malgré avoir enregistré plus de 10 000 cas quotidiens de COVID, un record local depuis le début de la pandémie.
Pour garder les écoles, les commerces et les lieux de culte ouverts, Israël a pris une série de mesures comme forcer les familles avec des enfants de moins de 12 ans (non éligibles au vaccin) à faire des tests rapides pour accéder à certains lieux, causant des frustrations dans la population.
Mais la colonne vertébrale de ses mesures reste la campagne pour une dose de rappel du vaccin Pfizer/BioNTech pour les personnes âgées de plus de 12 ans, allant ainsi à l'encontre des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui estime que ces doses doivent être attribuées à des pays pauvres et non à un pays dont plus de 80% des adultes ont déjà reçu deux doses du vaccin.
Des experts interrogés par l'AFP et les données rendues publiques par le ministère israélien de la Santé suggèrent que cette dose de rappel a permis de juguler le nombre de cas graves malgré la hausse des cas liée à la propagation du variant Delta notamment, chez les personnes non vaccinées et celles aussi qui été vaccinées depuis plus de cinq mois.