L’ordinateur le plus puissant au Canada installé au Québec
Le Journal de Montréal
Les premières zones d’innovation à Sherbrooke et à Bromont entraîneront des investissements de 690 millions $, dont 155,7 millions $ de fonds publics, ces cinq prochaines années. La multinationale IBM prévoit notamment déployer en Estrie «l’ordinateur le plus puissant au Canada».
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La facture pour ce nouveau jouet à la fine pointe de la technologie est estimée à 130,7 millions $. Québec contribuera financièrement à ce projet avec un chèque de 68 millions $. En contrepartie, la compagnie américaine s’est engagée à réaliser des investissements «équivalents» dans la province.
Le premier ordinateur quantique d’IBM en sol canadien sera installé dans l’usine du groupe à Bromont. La société a déjà déployé des appareils similaires aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et en Corée du Sud.
Ce projet d’IBM figure parmi les nombreux chantiers qui devraient être propulsés grâce aux deux nouvelles zones d’innovation annoncées jeudi par le gouvernement Legault. Il s’agissait d’un engagement électoral.
Changer la donne
Le pôle Sherbrooke quantique sera spécialisé en sciences quantiques et applications technologiques, et la zone Technum Québec misera sur les technologies numériques, soit les systèmes électroniques intelligents. L’objectif est de réunir chercheurs et entreprises.
«Lorsqu’on regarde la recherche au Québec [...], nous sommes parmi les meilleurs au monde. Lorsqu’on regarde la commercialisation de la recherche, disons la vérité, nous sommes parmi les derniers au monde», a déploré le premier ministre François Legault, ajoutant qu’il y a très peu d’enregistrements de brevets qui sont réalisés au Québec chaque année.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.