L’immobilier de luxe ne connaît pas la crise dans la grande région de Québec
Radio-Canada
Québec et ses environs sont très recherchés par les acheteurs en quête d’un logement d’exception. Ils sont particulièrement attirés par les grandes maisons luxueuses et les appartements au charme incontestable dans la vieille ville.
Mais ce qui prime avant tout, c’est l’emplacement. Certains sont prêts à tout quand ils ont trouvé le site de leurs rêves. Hélène Lauzier, à la tête de sa propre agence, se souvient avoir vendu une demeure dans Sillery 1,5 million de dollars à Sillery.
Étonnamment, le but des nouveaux propriétaires n’était pas de l’habiter. Ils ont démoli la maison pour en reconstruire une autre par-dessus. Le coût total de l’opération devait être autour des 4 millions.
Les Canadiens de l’Ouest sont ceux qui manifestent le plus d’intérêt en ce moment. On reçoit beaucoup d’appels d’une clientèle ontarienne, surtout de Toronto. On en a aussi de la Colombie-Britannique, renseigne Bryan Péladeau-Lefebvre, courtier immobilier chez Péladeau Agence Immobilière.
Pourquoi un tel engouement de leur part présentement? Hélène Lauzier avance une explication. La pandémie et ses conséquences y sont pour quelque chose, pense-t-elle.
Avec le télétravail qui est solidement implanté, ils cherchent à s’installer dans des endroits paisibles, tranquilles et avec une meilleure qualité de vie. La ville de Québec offre tout ça comparativement à certaines grandes villes.
Hélène Lauzier, qui fait carrière dans l’immobilier haut de gamme depuis près de 40 ans, constate que les Américains et les Européens se manifestent moins.
Les restrictions sanitaires ont freiné leurs possibilités de voyager. Qu’en sera-t-il maintenant qu’il est plus facile de traverser les frontières? La professionnelle s’interroge.
Dans le marché des habitations de luxe, les prix de vente se comptent par millions. Même s’ils ont les moyens, les acquéreurs tentent de négocier. Martin Dostie, courtier immobilier chez Sotheby’s International Realty Québec, a déjà eu une offre d’achat à 2 millions de dollars pour une maison qui en valait trois fois plus.