L’Association Hôtellerie Québec critique aussi la classification du Club Med
Radio-Canada
L’Association Hôtellerie Québec joint sa voix à Tourisme Charlevoix pour dénoncer la classification du nouveau Club Med, dans Charlevoix, par le gouvernement du Québec.
Le nouvel établissement est classé comme un centre de vacances, ce qui lui permet de ne pas payer la taxe sur l'hébergement.
Cette taxe de 3,5 % par nuitée, selon l'Association, permet pourtant de renforcer l'industrie.
L’offre de services du Club Med n’a aucun lien avec la définition d’un centre de vacances, du moins l’esprit de la loi qui fait plutôt référence à des camps de vacances pour les jeunes, estime Véronyque Tremblay, PDG de l’Association Hôtellerie Québec.
Avant la pandémie, la taxe d'hébergement permettait de redistribuer environ 95 millions de dollars aux hôteliers du Québec.
Vendredi, le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion, dénonçait ce manque d'équité envers les établissements d'hébergement.
L’approche du Club Med est une gifle à l’ensemble des hôteliers du Québec, croit Dany Thibault, président du conseil d’administration de l’Association Hôtellerie Québec.
L’industrie touristique doit se mobiliser pour mettre fin à ce cirque. Le manque à gagner des revenus TSH devra être comblé et le Club Med profitera de la relance et des efforts de promotion. Il doit y contribuer lui aussi et rentrer dans le rang, martèle le président.
L’AHQAssociation Hôtellerie Québec souhaite que l'adoption d'une nouvelle loi sur l’hébergement touristique, prévue à l'automne, puisse corriger la situation dans les plus brefs délais. D'ici là, l’esprit de la loi toujours en vigueur doit être respecté. C’est injuste pour tous les autres hôteliers, croit l'Association.