L’assaillant de Rideau Hall obtient une libération conditionnelle de jour
Radio-Canada
L'ancien réserviste des Forces armées canadiennes qui a défoncé les grilles de Rideau Hall, à Ottawa, en juillet 2020, dans le but d'affronter le premier ministre Justin Trudeau, a reçu une libération conditionnelle de jour.
En mars 2021, le Manitobain Corey Hurren a été condamné à six ans de prison, moins une année de détention, après avoir défoncé la grille de l'entrée pour piétons avec son camion.
Selon les documents judiciaires, M. Hurren était indigné par les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement fédéral et par le resserrement des mesures pour contrôler les armes à feu. Depuis mai 2020, le Canada a interdit plus de 1500 modèles d'armes à feu de style arme d'assaut.
Il voulait arrêter M. Trudeau, qui vit à Rideau Cottage sur le terrain de Rideau Hall. Le premier ministre canadien et sa famille ne se trouvaient pas à Rideau Cottage au moment des faits. La gouverneure générale de l'époque, Julie Payette, n'était également pas sur les lieux le 2 juillet 2020.
Corey Hurren a plaidé coupable à sept accusations liées aux armes, y compris la possession d'armes à feu dans un but dangereux pour la paix publique. Il a aussi plaidé coupable à une accusation de méfait pour avoir volontairement causé des dommages d'une valeur de 100 000 $ à la grille de Rideau Hall.
Global News a d'abord rapporté que Corey Hurren avait obtenu cette libération conditionnelle.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a refusé la libération conditionnelle totale. Or, elle accorde à Corey Hurren six mois de semi-liberté, ce qui lui permettrait d'être libéré plus tôt.
Cette sorte de liberté conditionnelle l'oblige à se présenter chaque nuit dans une résidence communautaire ou une maison de transition.
Corey Hurren est également tenu de suivre une psychothérapie et doit prendre les médicaments qui lui sont prescrits.