Klô Pelgag largement en tête des nominations de l’ADISQ
Le Journal de Montréal
L’auteure-compositrice Klô Pelgag a fait un raz-de-marée dans les nominations pour le gala de l’ADISQ. Grâce à son magnifique album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, l’artiste voit son projet être nommé pas moins de 16 fois dans différentes catégories.
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On se doutait que Klô Pelgag repartirait avec plusieurs nominations pour son album. Mais la voir nommée dans autant de catégories a de quoi faire sourire.
D’abord, au niveau des « nominations artistiques », Klô Pelgag reçoit huit nominations : album de l’année – alternatif, album de l’année - choix de la critique, artiste de l’année avant le plus rayonné hors Québec, auteur-e ou compositeur, compositrice de l’année, collaboration internationale de l’année (avec Pomme), interprète féminine de l’année, spectacle en ligne de l’année – francophone et vidéo de l’année.
Notre-Dame-des-Sept Douleurs est aussi cité pour les arrangements de l’année et la pochette d’album de l’année.
Pour son excellent album, Le ciel est au plancher, Louis-Jean Cormier voit son projet recevoir neuf mentions, dont cinq « nominations artistiques ». Parmi celles-ci, on note album de l’année – adulte contemporain et choix de la critique, artiste de l’année ayant le plus rayonné sur le web, auteur ou compositeur de l’année et interprète masculin de l’année.
Les Cowboys et FouKi
Les Cowboys Fringants sont de leur côté nommés dans un total de sept catégories, en incluant deux nominations industrielles en lien avec leur projet. Le groupe de Repentigny est notamment cité pour l’album de l’année – rock l’artiste de l’année ayant le plus rayonné sur le web, chanson de l’année, groupe ou duo de l’année et spectacle en ligne de l’année – francophone.
Le rappeur FouKi n’est pas en reste, lui qui obtient six mentions pour son projet solo, donc cinq « nominations artistiques » (album de l’année – rap, album de l’année – succès populaire, artiste de l’année ayant le plus rayonné sur le web, chanson de l’année et interprète masculin de l’année).
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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