Inflation: plus d’un Québécois sur deux inquiet de ne pas pouvoir nourrir leur famille
Le Journal de Montréal
Plus de la moitié des Québécois (55%) se disent inquiets de ne pas avoir assez d’argent pour nourrir leur famille, selon les résultats d’un sondage Ipsos mené pour le compte de Global News.
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Le sondage, rendu public mercredi, montre qu’à l’échelle du Canada, ce pourcentage grimpe à 60%, «un chiffre qui a connu une énorme hausse (+16pts) depuis novembre 2021», selon Ipsos.
Les provinces où les répondants sont les plus inquiets sont la Saskatchewan et le Manitoba (71%). À l’inverse, moins de la moitié des Britanno-Colombiens (49%) se disent inquiets par cette montée inflationniste.
Darrell Bricker, PDG d'Ipsos, a déclaré à Global News que ce dernier sondage représente une «transformation radicale» des principales préoccupations des Canadiens. En effet, alors que la pandémie se termine, des préoccupations plus larges telles que le changement climatique et les soins de santé chutent dans le classement à mesure que l'érosion de l'accessibilité financière monte en tête.
«Ce que nous voyons maintenant, c'est un agenda de préoccupations qui est très largement dominé par des problèmes économiques vraiment urgents, principalement [celui du] coût de la vie», a-t-il ajouté.
Le coût de l’essence, pas une inquiétude au Québec
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.