Il y a un problème d'attitude urgent à régler chez le Canadien Il y a un problème d'attitude urgent à régler chez le Canadien
TVA Nouvelles
Battu quatre fois de suite et humilié à domicile mardi, le Canadien a adopté un comportement inacceptable et il est franchement temps de se réveiller.
Je comprends qu’il s’agit du début de la saison, mais c’est aussi le cas des autres formations de la Ligue nationale. Tu peux jouer avec des blessures, sauf qu’il est impossible de le faire lorsque tu n’as pas une bonne attitude. Celle-ci est nécessaire pour mettre en place les fondations d’une équipe. C’est comme une maison : un bon club mise sur une structure solide et tant qu’elle n’est pas au rendez-vous, le CH n’avancera pas.
Nous avons beau dire que le groupe en place est jeune, actuellement, son niveau de jeu n’est pas à 100 %. Les gars sur la patinoire se cherchent, l’exécution est difficile et en défensive, ce n’est pas beau à voir. Tout cela est anormal. Déjà, les deux rencontres de la prochaine fin de semaine contre les Blues de St. Louis et les Flyers de Philadelphie seront déterminants. Certes, la confiance est fragile et les blessures sont récurrentes, mais c’est la réalité d’autres organisations.
L’éthique de travail et l’attitude ne sont pas à leur mieux; je ne connais pas l’équipe à l’interne, mais l’entraîneur Martin St-Louis, oui. Il a un message à transmettre. Le travail d’un instructeur n’est pas de plaire à tous. Il doit s’assurer que tous performent. C’est un défi constant et il faut le personnel requis.
Si j’étais St-Louis, je m’attarderais aux mauvais débuts de match. Ici, on se répète. Je m’organiserais pour que le club sorte en force. Pour y arriver, je fixais des objectifs à court terme quand je dirigeais. Il s’agissait, par exemple, de décocher 15 tirs en première période. Je demandais à mes joueurs de tout faire pour récupérer la rondelle et d’appliquer de la pression sur l’adversaire. Si nous n’avions pas une attaque en surnombre, je disais aux gars d’envoyer le disque derrière les défenseurs rivaux. C’est ainsi qu’on dictait l’allure de la partie.