Hoodstock veut s’attaquer au racisme environnemental à Montréal-Nord
Métro
La population de Montréal-Nord est plus touchée qu’ailleurs par les changements climatiques, ce qui en ferait une victime de «racisme environnemental», selon des membres de Hoodstock, un organisme qui fait la promotion de la justice sociale et de la lutte contre les inégalités systémiques.
Cathy Ramirez et Fatima Terhini sont respectivement agente à la mobilisation et agente de recherche en développement et financement à Hoodstock. Elles ont participé mercredi à une conférence virtuelle de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec sur le thème de la justice climatique.
Données à l’appui, elles ont illustré comment la théorie de la justice environnementale de Robert Bullard et le concept de justice redistributive s’appliquent à Montréal-Nord.
Elles ont expliqué à quel point l’aménagement du quartier, le manque d’espaces verts et le transport collectif déficient font en sorte que les changements climatiques affectent de façon exacerbée la population de Montréal-Nord, et particulièrement les groupes marginalisés.