Hôpitaux: «On a vraiment des situations critiques», selon Diane Lamarre
TVA Nouvelles
La forte pression continue de se faire sentir dans le réseau hospitalier, qui a de la difficulté à répondre à la demande.
• À lire aussi: Manifestations devant les hôpitaux: des protestations dénocées par les chefs fédéraux • À lire aussi: Ce qu'il faut retenir du 30e jour de campagne «Dans toutes les régions du Québec, il y a des centres hospitaliers importants qui sont dans le rouge, qui dépassent le 100% de taux d’occupation à l’urgence», explique Diane Lamarre, pharmacienne et professeure titulaire de clinique. «On a vraiment des situations critiques. En Montérégie, on a des hôpitaux comme l’Hôtel-Dieu de Sorel qui sont à 180% de taux d’occupation. C’est énorme, et on n’est pas encore rentrés dans la vraie période de l’influenza», souligne-t-elle. Mme Lamarre note que ceci s'ajoute à d’autres problèmes, comme la pénurie de personnel et l’accès inadéquat au bon moment aux soins de première ligne. «C’est sûr que si on retarde de deux-trois jours une consultation ou si on aurait pu commencer un traitement efficace, on se retrouve dans une situation plus aggravée au niveau des infections, qui justifie parfois une hospitalisation et le recours à l’urgence. Il faut améliorer la première ligne pour qu’on puisse régler les problèmes le plus rapidement possible et prévenir. En santé mentale, c’est vrai aussi», dit-elle. La pharmacienne explique qu'il est urgent de s’asseoir avec le personnel et d'essayer de trouver des solutions au niveau des horaires et de la prévisibilité du travail. «Il faut que les employés se sentent respectés à travers tout ça. Les gens qui ont choisi le système de santé aiment ça, ils ont une passion pour ça, mais ça fait trop longtemps qu’on leur demande de se priver d’une vie normale et adéquate, et donc on a besoin qu’on réajuste leurs horaires», note-t-elle.More Related News