Financement de la contestation de la loi 21 : la Ville de London s’ajoute à la liste
Radio-Canada
La Ville de London financera, à l’aide de fonds publics, la contestation judiciaire de la loi 21 du Québec.
Le mouvement, initié par le maire Patrick Brown de Brampton la semaine dernière, prend de l’ampleur. Celui-ci avait annoncé qu’un montant de 100 000 $ serait attribué à trois organismes à but non lucratif qui contestent la Loi sur la laïcité de l'État de la province.
Or, mardi soir, dans un vote de 13 contre 2, le conseil municipal de London a approuvé une motion présentée par le maire Ed Holder qui octroie un montant pour contester la loi devant les tribunaux.
Ce n'est peut-être pas dans la province de l'Ontario, mais cela affecte toutes les villes de notre grand pays, a déclaré M. Holder après le vote.
Les 100 000 $ offerts par London doivent aider le Conseil national des musulmans canadiens (NCCM), la World Sikh Organization (WSO) et l'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) à lutter devant les tribunaux contre la controversée Loi sur la laïcité de l'État.
Nous avons l'occasion de dire très clairement que ce qui se passe dans une autre partie de notre pays est inacceptable, a déclaré le conseiller Mohamed Salih, mardi. Nous avons l'opportunité de faire plus qu’être solidaires.
Depuis le 15 décembre, les Villes de Brampton et Toronto ont annoncé une participation monétaire à la contestation judiciaire de la controversée loi québécoise.
La Ville de Calgary a voté en faveur d'une motion qui condamne la loi, mais n'a toujours pas décidé si elle ajouterait une bourse pour contribuer à la lutte judiciaire.
Le conseil municipal de la Ville de Winnipeg doit passer au vote sur le même sujet prochainement.