Faire le plein de soleil avec Lorde
TVA Nouvelles
Lorde s’est amenée avec une bonne dose de vitamine D jeudi soir à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, où elle s’est produite à guichet fermé dans le cadre de sa tournée mondiale «Solar Power Tour».
La Néo-Zélandaise de 25 ans était de retour au Québec après une longue pause professionnelle, entamée en 2019. L’artiste qui cumule plus d’une dizaine de milliards d’écoutes en ligne a présenté au public québécois ses nouvelles chansons, tirées de son troisième album, «Solar Power», sorti à l’été 2021. Elle les a accompagnés de tubes issus de «Melodrama», son deuxième opus sorti en 2017, et de quelques chansons parues sur son premier album complet, «Pure Heroine» (2013), qui a permis à la jeune kiwi alors âgée de 15 ans d’être révélée.
Découpé en trois actes, le spectacle s’est ouvert sur «Leader of the new Regime» avant d’enchainer avec «Homemade Dynamite» et «Buzzcut Season», que les «fans» ont chanté à l’unisson avec la chanteuse.
Lorde était vraisemblablement contente d’être à Montréal jeudi soir. «It is so nice to see you!» a-t-elle laissé tomber, bien senti, avec un large sourire et un regard lumineux — sourire qu’elle a d’ailleurs gardé même en chantant —. Elle a aussi pris un moment pour souligner sa gratitude aux «fans» présents, qui ont eu la chance de mettre la main sur des billets, qui se sont écoulés dans les 5 premières minutes de leur mise en vente.
Wilfrid-Pelletier a littéralement tremblé au son électro de «Ribs», qui a été lancé il y a maintenant 10 ans, mais aussi sur «Perfect Places», «Supercut» et «Green light».
«Je ne peux pas vous dire à quel point, c’est bon d’être avec vous ici ce soir», a-t-elle lancé émue, alors qu’une version pianistique de «Dominoes» résonnait. Elle s’est ensuite confiée sur tout le travail qu’elle a dû accomplir pour arriver à remonter sur scène, après avoir vécu des épisodes d’anxiété qui la paralysait avant ses spectacles.
La scène de Wilfrid-Pelletier était sobrement habillée. Derrière la chanteuse trônait un énorme astre lumineux, parfois jaune orangé, parfois d’un rouge chaud, d’autres fois d’un bleu crépusculaire ou même à la façon éclipse lunaire. Un escalier pointant vers le haut, qui tournait à l’occasion tel un cadran solaire, complétait l’allégorie.
C’est la chanteuse californienne Remi Wolf qui a réchauffé la salle. Elle a notamment interprété «Photo ID», enregistré avec Dominic Fike ( qui interprète Elliot dans «Euphoria»), et «Disco Man» au grand plaisir de la foule qui s’est levée pour danser avec elle.
L’album «Solar Power» est disponible sur toutes les plateformes d’écoutes. Elle l’a co produit avec Jack Antonoff Taylor Swift, Lana Del Rey)., avec qui elle a collaboré pour «Melodrama». Ce dernier a remporté dimanche passé le Grammy de producteur de l’année.