Des refuges pour animaux redoutent la hausse des abandons
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Des refuges pour animaux s’inquiètent de la hausse inévitable des abandons de chiens et de chats en raison de l’augmentation importante des adoptions depuis le début de la pandémie.
Les adoptions abusives et les conséquences désastreuses sur la santé psychologique des animaux préoccupent Robert Norman Lemieux, vice-président de Tiny Paws Dog Rescue Canada, un centre de réhabilitation pour chiens de moins de 10 kilos situé dans le quartier de Rivière-des-Prairies.
«Un chien c’est comme un enfant de 3 ans. Il demande de l’attention, du temps, de la patience et surtout de la socialisation», s’exclame le comportementaliste canin.
Il estime que 90% des chiens qu’il accueille depuis le début de la pandémie ont des problèmes de comportement. Avant la crise sanitaire, c’était plutôt 15%.
«On parle d’anxiété, de stress et de peur, car le chien n’a jamais socialisé», déplore-t-il.
Ces symptômes sont entièrement liés à la pandémie et au télétravail, selon le porte-parole de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ), Dr Michel Pépin.
Même si l’intention n’était pas mauvaise, il reste que «près de 30% des nouveaux propriétaires n’avaient jamais eux d’animal domestique avant», constate-t-il.