Des entreprises de la C.-B. reconsidèrent leurs liens commerciaux avec la Chine
Radio-Canada
Dans la foulée de l’affaire Meng Wanzhou et de celle des deux Michael, des entreprises de la Colombie-Britannique veulent reconsidérer leurs liens avec la Chine. Elles estiment que les récentes tensions diplomatiques entre le Canada et le pays de Mao ont créé beaucoup d’incertitudes autant sur le marché canadien que sur le marché chinois.
Sur le marché de l'exportation, la Chine est le deuxième partenaire économique de la Colombie-Britannique après les États-Unis.
Tom Sundher, avec son entreprise Sundher Timber Products, exporte du bois à travers le monde, y compris en Chine depuis plus de 20 ans. Or l'entrepreneur songe de plus en plus à délaisser ce marché, le jugeant trop instable.
Je préférerais l'Inde à la Chine parce que je me sens plus en confiance avec eux. C'est un pays plus démocratique et il y a un État de droit, explique-t-il.
Je ne suis pas l'otage d'un marché.
À Surrey, où beaucoup d’entreprises font affaire avec la Chine, la Chambre de commerce lance un appel à la prudence.
Sa présidente, Anita Huberman, dit hésiter à encourager les entrepreneurs à se rendre en Chine. Selon elle, la détention de Michael Kovrig et Michael Spavor doit servir de mise en garde.