Des eaux usées parfois déversées dans l’environnement plutôt que traitées
Radio-Canada
Dans plusieurs municipalités en Abitibi-Témiscamingue, l’intensité de déversement des eaux usées se trouve dans le rouge, avec un indice d’intensité élevé, selon les données diffusées dans le palmarès de la Fondation Rivières.
Ce palmarès de la Fondation Rivières ainsi que leur carte interactive (Nouvelle fenêtre) démontrent l’intensité des déversements d’eaux usées de près de 700 municipalités du Québec.
Le directeur général de la Fondation Rivières, André Bélanger, explique comment surviennent les déversements.
Dans une municipalité, tu peux avoir plusieurs dizaines de stations de pompage et d’ouvrages surverse qui viennent acheminer les eaux usées vers la station d’épuration. Chacun de ces ouvrages a une soupape ou un trop plein pour permettre de déverser les eaux usées dans l’environnement s’il y a trop d’eau qui vient menacer l’intégrité de la station, décrit-il.
Premièrement, les infrastructures de canalisation plus vieilles évacuent les eaux usées et les eaux de pluie dans les mêmes conduits, comme c’est le cas en Abitibi-Témiscamingue et ailleurs au Québec.
On appelle ça un réseau unitaire. Ça coule tout dans le même tuyau. Donc dès qu'il pleut fort, c'est sûr que ça déborde. Tandis que dans les nouveaux quartiers, on va séparer. Quand il pleut, ça s'en va dans l'environnement, mais ce n'est pas grave, ça ne se mélange pas aux eaux usées, souligne M. Bélanger.
À Rouyn-Noranda, la Ville remplace graduellement son réseau unitaire pour un réseau séparatif, comme l’indique le directeur de la gestion des eaux et de l'environnement à Rouyn-Noranda Stéphane Lacombe.