Des dirigeants clés de l’OTAN se rencontrent avant un sommet crucial
Radio-Canada
Joe Biden à Londres, Jens Stoltenberg en Turquie : des dirigeants clés de l'OTAN se rencontrent lundi, à la veille d'un sommet crucial à Vilnius, dominé par la réponse de l'Alliance atlantique à la guerre menée par la Russie en Ukraine, et les demandes d'adhésion de Kiev et de Stockholm.
Alors qu'un nouveau bombardement russe sur un centre de distribution d'aide humanitaire à Orikhiv (centre) a fait au moins quatre morts lundi et que la contre-offensive ukrainienne est à la peine, les membres de l'Alliance entendent donner des garanties de leur engagement à défendre l'Ukraine.
Kiev a revendiqué lundi avoir repris 14 kilomètres carrés la semaine dernière, soit 193 kilomètres carrés depuis début juin.
Arguant qu'il est crucial que l'Ukraine rejoigne le parapluie protecteur de l'OTAN pour dissuader Moscou de lancer de nouvelles offensives à l'avenir, l'Ukraine et les pays de l'est de l'Europe réclament une feuille de route claire au sommet de l'OTAN en Lituanie qui prendra fin mercredi.
Washington et Berlin sont réticents à l'idée d'aller beaucoup plus loin qu'une promesse faite par l'OTAN que l'Ukraine adhérerait un jour, sans précision de calendrier.
Joe Biden l'a dit clairement. Je ne pense pas qu'elle soit prête à faire partie de l'OTAN, a-t-il lancé dans une entrevue à la chaîne américaine CNN à propos de l'Ukraine, soulignant également qu'il n'y avait pas d'unanimité parmi les alliés sur la perspective de faire entrer Kiev au beau milieu d'une guerre.
« Nous serions en guerre contre la Russie, si c'était le cas. »
Pour montrer leur soutien, plusieurs poids lourds de l'OTAN négocient de possibles engagements de fournitures d'armes sur le long terme à Kiev.
Les promesses d'armes viendraient en complément des dizaines de milliards de dollars d'équipements déjà livrés à l'Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie, il y a un peu plus de 500 jours.