Des Afghans vendent leurs biens pour fuir ou survivre
TVA Nouvelles
Assiettes, appareils ménagers, meubles, tapis... à Kaboul, au ralenti depuis le retour des talibans, des habitants bradent tout ce qu'ils peuvent pour pouvoir quitter le pays, ou juste se nourrir.
Sur les marchés aux puces qui s'étirent sur les trottoirs poussiéreux de la capitale afghane, les étals débordent d'objets de maison les plus divers, fouillés par des hommes et femmes résolus à profiter de très belles affaires. • À lire aussi: Afghanistan: un vol commercial a atterri à Kaboul, premier signe de normalisation • À lire aussi: Un homme veut prêter un appartement à des réfugiés afghans • À lire aussi: Afghanistan: les talibans confirment qu'ils laisseront les femmes étudier, mais pas avec les hommes Des piles d'assiettes, verres et pots, des poêles et autres objets de cuisine et appareils ménagers s'entassent sur de maigres tables de bois. À côté, des télévisions des années 1990 et d'antiques machines à coudre attendent preneur, tout comme des tapis roulés et entreposés sur des canapés et lits d'occasion. Depuis le soudain retour au pouvoir des talibans à la mi-août, l'Afghanistan est en partie à l'arrêt, notamment en raison de l'interruption des flux financiers avec l'étranger qui perfusaient une économie sinistrée par 40 ans de guerres. Hors de l'économie de subsistance, les affaires sont à l'arrêt, et le travail se fait rare dans la capitale. Tout comme l'argent, car les Afghans ne peuvent pas retirer plus de 200 dollars par semaine, faute de réserves disponibles.More Related News