Daniel Roby pilotera La faille
Le Journal de Montréal
Le réalisateur Daniel Roby se glissera derrière la caméra pour la troisième saison de La faille. Le tournage des nouveaux épisodes s’est amorcé hier en compagnie d’Isabel Richer et des nouveaux visages Debbie Lynch-White, Sébastien Ricard et Gilbert Sicotte.
Avant même que la deuxième saison de La faille ne débarque sur Club illico, la sergente-détective Céline Trudeau a déjà repris du service. Dans ce troisième tour de piste, le personnage d’Isabel Richer retournera dans son village natal pour faire face aux démons de son passé.
Avec l’aide de son complice Alexandre Théberge (Alexandre Landry), elle tentera de percer le mystère d’un événement qui l’a traumatisée alors qu’elle n’avait que 16 ans : le meurtre sordide de sa cousine et meilleure amie. Trente ans plus tard, l’assassin court toujours. Mais pour combien de temps encore ?
Du grand au petit écran
Bien connu des cinéphiles grâce à ses films Louis Cyr, Suspect numéro un ou encore Funkytown, Daniel Roby pilotera donc ces huit nouveaux épisodes, attendus en ondes l’an prochain. Il prend ainsi le relais de Patrice Sauvé qui avait livré les deux saisons précédentes de La faille.
L’auteur Frédéric Ouellet est quant à lui de retour en poste pour ces nouvelles aventures qui permettront au suspense policier de gonfler sa distribution d’une dizaine de nouveaux comédiens.
Didier Lucien, Gilbert Sicotte, Dorothy Berryman, David Boutin, Daniel Parent, Lynda Johnson, Debbie Lynch-White, Jade Charbonneau et Sébastien Ricard se grefferont en effet au générique dans des rôles qui seront détaillés en temps opportun.
Comme annoncé récemment, Maripier Morin ne reprendra pas son rôle de Sophie Taylor dans ces nouveaux épisodes, la comédienne ayant été écartée à la suite de la vague de dénonciations à son égard. On pourra tout de même la voir durant la deuxième saison de La faille, attendue sur Club illico à compter du mois prochain.
► La deuxième saison de La faille débarquera sur Club illico le 7 octobre.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.