Cybersécurité: la moitié des entreprises attaquées ont payé des rançons
TVA Nouvelles
Le télétravail a rendu les entreprises canadiennes vulnérables aux cyberattaques, alors que plus de la moitié des victimes d’un rançongiciel ont indiqué avoir payé des rançons aux pirates en 2021, selon un sondage NOVIPRO/Léger dévoilé lundi.
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Les résultats de ce sondage révèlent que 56 % des organisations visées par un logiciel malveillant ont été contraintes de verser les montants exigés par les cybercriminels.
Le portrait des TI montre que 25 % des entreprises au Canada ont avoué avoir été victimes d’une menace informatique au courant de l’année dernière, un pourcentage similaire à celui de l’année précédente. Le Québec (24 %) était la province la plus touchée en 2020, mais l'Ontario (29 %) a dépassé cette place en 2021.
Quelque 53 % des menaces informatiques à l’échelle du pays proviennent des employés, selon le coup de sonde, précisant que, de ce pourcentage, 31 % des attaques seraient attribuables à une ressource interne malveillante.
Le télétravail a ravivé les craintes des entreprises, dont 76 % d’entre elles ont revu les pratiques en termes de sécurité informatique. Les entreprises du Québec (70 %) ont été moins susceptibles de revoir leurs pratiques de sécurité en raison de la pandémie que l’Ontario et la Colombie-Britannique (82 %).
Plus de la moitié des entreprises de l'Ontario (56 %) ont confié craindre davantage une cyberattaque depuis la mise en œuvre du travail hybride, comparativement au Québec (32 %) qui est moins préoccupé.
«Les entreprises doivent être proactives et implanter les bons dispositifs pour prévenir les cyberattaques, sans quoi l'impact sera dévastateur sur notre économie», a indiqué, dans un communiqué, Yves Paquette, cofondateur et président de NOVIPRO.
«Si les organisations investissaient ne serait-ce qu'une fraction du coût potentiel d'une cyberattaque, elles pourraient mettre en place des systèmes et processus suffisamment efficaces pour se prémunir contre une telle fraude», a ajouté M. Paquette.