COVID-19: «La Suède a payé très cher pour l’approche un peu plus laxiste»
TVA Nouvelles
Tout au long de la pandémie, la Suède a opté pour une approche moins restrictive que celle du Québec, une décision qui a fait en sorte que le pays «a payé très cher pour l’approche un peu plus laxiste, si on compare avec les pays voisins».
• À lire aussi: La Suède va lever la quasi totalité de ses restrictions fin septembre Philippe Longchamps, un enseignant en Suède, explique que le pays de 10 millions d’habitants a connu 1 138 000 cas déclarés de COVID-19 et 14 000 décès. En comparaison, le Québec, qui compte environ 8,5 millions d’habitants, enregistre, en date de lundi, un total de 398 425 personnes infectées depuis de début de la pandémie et de 11 305 décès. «Donc c’est vrai qu’ici on a privilégié des mesures non coercitives presque pendant toute la pandémie et on en a payé le prix, si on se compare aux pays voisins», affirme M. Longchamps en entrevue à LCN. Le pays scandinave, qui en est à sa troisième vague de COVID-19 après avoir connu deux vagues majeures en janvier et en avril, a tout de même décidé de lever la quasi-totalité des restrictions sanitaires dès le 29 septembre. La Suède n’a pas imposé le port du masque obligatoire ni le confinement. Les restaurants et les bars sont aussi restés ouverts. Les écoles ont continué d’accueillir les élèves en classe pendant la pandémie.More Related News