Concept C Shop: emmener la coiffure loin des standards de beauté
TVA Nouvelles
Concept C Shop, une entreprise spécialisée dans la vente de produits capillaires basée à Québec, fait fureur sur TikTok. Plutôt que de miser sur le beau, sur l’image léchée, elle va au fond des choses pour son public et traite des vraies questions avec une bonne dose d’authenticité.
«Je pense que c’est vraiment ça qui nous démarque. On ne se prend pas au sérieux et on cherche avant tout à conseiller notre clientèle. [...] On n’est pas des influenceurs, on ne vise pas un standard de beauté», explique la cofondatrice de Concept C Shop, Maude Lambert.
Force est de constater que la recette fonctionne. Le détaillant qui offre plus de 5000 variétés de produits sur sa boutique en ligne et dans ses deux succursales a cumulé plus de 42 millions de visionnements sur TikTok depuis décembre 2022.
La compagnie est d’ailleurs en nomination dans la catégorie Entreprise de l’année au Gala InfluenceCréation 2024, aux côtés de géants comme Maxi, Metro, la Société de transports de Montréal et Beach Day Every Day.
«Depuis la création de Concept C Shop, en 2018, on a mis beaucoup d’emphase sur notre stratégie réseaux sociaux, confie la femme d’affaires. C’est fou d’être nommé dans la même catégorie que d’aussi grosses marques avec nos ressources qui n’ont rien à voir!»
Dans leurs vidéos, Maude Lambert et sa complice de longue date, Marie-Christine Martel, se mettent en scène, rigolent et interagissent avec leur public lors de séances de questions-réponses au cours desquelles il peut autant être question du meilleur shampoing sec que de perte de cheveux et de pellicules.
«C’est incroyable d’avoir un contact aussi direct avec nos clientes, se réjouit Maude Lambert. Il y en a plusieurs que je n’ai jamais rencontrées de ma vie, mais que j’ai l’impression de connaître à travers nos échanges sur les réseaux sociaux.»
Dans d’autres formats, les deux entrepreneures testent de nouveaux produits coiffants sans jamais se gêner pour donner leur opinion, même si ça pourrait heurter un partenaire d’affaires.
«Évidemment, on le fait toujours dans le respect, mais c’est important pour nous d’être vraies et de dire si on recommande le produit ou non. On n’est pas des bons vendeurs. On se voit plus comme des conseillers», poursuit-elle.