Cinq rendez-vous à ne pas manquer à Santa Teresa ce week-end
Le Journal de Montréal
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.
La soirée humour et musique d’Arnaud Soly
Pour la toute première fois, Santa Teresa invite des humoristes sur sa programmation. Jeudi soir, il ne faut toutefois pas s’attendre à un gala strictement comique. Venant d’une famille de musiciens, l’animateur de la soirée, Arnaud Soly, proposera un mélange de musique et d’humour, accompagné sur scène par un house band. Pierre-Yves Roy-Desmarais et Mona De Grenoble sont parmi les invités. «C’est un promoteur qui nous a approchés pour faire cette soirée et on est allé de l’avant, mentionne Patrick Kearney. Ça faisait longtemps qu’on essayait de voir comment on pouvait élargir notre festival au niveau artistique.»
Jeudi, sur la grosse scène Loto-Québec, dès 19h30.
Les gagnants du concours OpenMIC: Céréales Dauphins
Depuis quelques années, Santa Teresa propose un concours ouvert à tous sur Instagram. Les musiciens intéressés n’ont qu’à envoyer une courte prestation de moins d’une minute et ce sont les internautes qui votent pour le grand gagnant. Cette année, une cinquantaine d’artistes ou groupes ont participé à l’OpenMIC. Les vainqueurs, Céréales Dauphin, viennent de Sainte-Thérèse et se sont rencontrés au collège Lionel-Groulx. «Le concours a encore connu un beau succès cette année, dit Patrick Kearney. On a reçu des vidéos qui allaient du rock métal, au rap, en passant par des affaires hyper douces. Ça démontre qu’il y a beaucoup de talent.» Céréales Dauphin jouera vendredi sur la même scène qu’Émile Bourgault et Loïc Lafrance.
Vendredi, sur la scène Desjardins, dès 18h.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.