Chanson jugée proviolence et raciste: une controverse payante pour le chanteur country Jason Aldean
Le Journal de Montréal
Accusée de promouvoir la violence armée et de s’en prendre au mouvement Black Lives Matter, une chanson controversée de la vedette country Jason Aldean s’est quand même hissée à la deuxième place du palmarès Hot 100 de Billboard, et son vidéoclip a accumulé des millions de visionnements sur YouTube.
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«Insulte un policier, crache-lui au visage. Piétine le drapeau, mets-lui le feu. Yeah, tu penses que tu es un dur», chante Aldean dans Try That in a Small Town, avant de recommander à ceux qu’ils dénoncent de ne pas «essayer ça dans une petite ville».
«Ici, on est capable de prendre soin de nous», ajoute-t-il, en précisant plus loin qu’il possède une arme à feu offerte par son grand-papa.
Depuis la sortie, le 14 juillet, du vidéoclip de la chanson montrant des images de manifestations, d’émeutes et un drapeau américain en feu, Jason Aldean est plongé dans la controverse.
De nombreuses personnalités ont dénoncé la chanson et la chaîne Country Music Television (CMT) a retiré le clip de ses ondes, après trois jours de diffusion. Pour plusieurs, le chanteur fait l’apologie de la violence et dénonce le mouvement Black Lives Matter.
«Je viens d’une petite ville. Même les gens des petites villes en ont assez de la violence. La promotion de la violence n’a rien d’américain», a notamment écrit Sheryl Crow sur Twitter.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.