Cette ligue professionnelle de hockey à 3 contre 3 promet un spectacle
Radio-Canada
Un an plus tard que ce qui était prévu, pandémie oblige, 3ICE, la nouvelle ligue de hockey à trois contre trois, lancera finalement ses activités la fin de semaine du 18 juin à Las Vegas, avec une escale à Québec le 30 juillet.
Le nom l’indique, deux équipes s’affrontent à trois contre trois. Le jeu se déroule sur une patinoire aux dimensions de la LNH. Outre ces deux éléments familiers aux amateurs de hockey, tout le reste est différent.
D’abord, le calendrier est une suite de neuf événements hebdomadaires. Chaque samedi, les six équipes qui forment le nouveau circuit se rassemblent dans un aréna pour disputer un tournoi éliminatoire. Un match de 16 minutes, divisé en deux manches. L’équipe victorieuse passe au tour suivant jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une seule, ce qui représente un programme de six matchs de hockey pour les amateurs.
Quelques particularités supplémentaires? Pas de punition, mais plutôt un tir de pénalité automatique avec un joueur choisi à la discrétion de l'entraîneur. Dans le cas d’une égalité, les adversaires passent directement à la fusillade. Les gardiens peuvent toucher à la rondelle n’importe où sur la glace, et si elle revient dans le jeu après avoir touché le filet de sécurité, l'action se poursuit.
L’idée a commencé à germer dans la tête d'E.J. Johnston, un ancien producteur télé de Los Angeles, lorsqu'il assistait à un camp des recrues que tenaient simultanément les Devils du New Jersey et les Penguins de Pittsburgh. Johnston avait l’habitude des installations des Penguins, puisqu’il est le fils d’Ed Johnston, ancien gardien de but étoile, qui a eu une carrière administrative de 23 ans à Pittsburgh, tant derrière le banc qu’au deuxième étage.
À la fin des séances du camp, les joueurs disputaient un match à trois contre trois. Il y avait quelques partisans dans l'aréna et ils étaient sur le bout de leur siège, explique Johnston.
« Les gars ne sont pas proches de faire la ligue et ils offrent tout un spectacle. »
Le plan d’affaires a pris un mois à écrire, quelques mois à valider à gauche et à droite, et encore quelques mois à financer. N’eût été la pandémie, le projet aurait pris trois ans à monter.
On a rencontré les diffuseurs et on a réglé ça sur une poignée de main dès la première rencontre, ce qui est rare en télévision, poursuit Johnston.