Carré Belvédère : des élus et des résidents appuient la décision d’impliquer l'UPAC
Radio-Canada
Des élus et des résidents approuvent la décision du conseil municipal de Sherbrooke de demander à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) de se pencher sur l’ajout d'un usage commercial dans le secteur du Carré Belvédère, situé en périphérie du quartier d’Ascot.
Rappelons que ce changement d'usage aurait été effectué de manière inexpliquée, sans le consentement explicite des élus.
La conseillère municipale dans le district d’Ascot Karine Godbout appuie la décision de faire intervenir l’UPACUnité permanente anticorruption. Elle se réjouit que le conseil ait aussi décidé de retirer l'usage commercial nébuleux, qui aurait permis l’ouverture d’une épicerie à grande surface dans le Carré Belvédère, en bordure d'autoroute.
C’est quand même un message fort, je pense, qui est envoyé par le conseil. Treize élus sur quatorze souhaitent avoir une séquence de développement dans Ascot qui vient prioriser le cœur du quartier, explique-t-elle.
L’organisme Ascot en santé salue aussi la décision des élus d'interdire l'ouverture d'une épicerie en périphérie du quartier. Pour nous, c’est rassurant de voir que la Ville de Sherbrooke se positionne en faveur d’un développement commercial au cœur du quartier pour répondre aux besoins qui sont connus de la population d’Ascot, soutient Jérémy Gaulin, agent de concertation de l'organisme.
Le retrait de l’usage commercial ne fait cependant pas l’unanimité auprès des résidents du secteur. 81 citoyens ont d’ailleurs déjà demandé la tenue d’un référendum afin de s’opposer à la décision du conseil municipal.
L’UPACUnité permanente anticorruption confirme quant à elle avoir été informée de la demande d'intervention du conseil de Sherbrooke. Son porte-parole Mathieu Galarneau indique toutefois que l’organisation ne peut confirmer si une enquête sera bel et bien ouverte.