Anne-Lovely Etienne ciblée par des messages haineux après avoir dénoncé la vidéo de Guillaume Lemay-Thivierge
Le Journal de Montréal
La chroniqueuse Anne-Lovely Etienne déplore les messages haineux et racistes qu’elle reçoit depuis qu’elle a publié, sur Instagram cette semaine, une lettre adressée à Guillaume Lemay-Thivierge dénonçant sa vidéo controversée.
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Au lendemain de l’annonce du retrait de Guillaume Lemay-Thivierge à l’animation de Chanteurs masqués, Anne-Lovely Etienne se dit agréablement surprise par cette décision.
«Je pense que TVA a pris une décision éclairée et juste», affirme-t-elle en entrevue exclusive au Journal.
Personnalité publique très suivie, notamment par la communauté noire au Québec, elle déplore toutefois la haine et les commentaires racistes dont elle, l’animateur Pierre-Yves Lord et la chroniqueuse Varda Etienne sont victimes depuis qu’ils ont pris position publiquement dans cette affaire.
«Je me suis réveillée avec des messages de haine de la part de trolls. Le «mot en N» à profusion, des commentaires racistes. Heureusement, je sais que c’est une minorité de personnes. Mais c’est une journée très anxiogène», confie-t-elle.
«La haine, il faut que tu t’y attendes. Ça fait partie de cette responsabilité de prendre position pour les injustices», souffle-t-elle.
«C’est Guillaume lui-même qui a créé cela, et non tous ceux de la communauté noire qui ont pris parole et qui n’ont rien à voir avec ses actes répréhensibles. Guillaume s’est lui-même mis dans une position tellement controversée. Dire le contraire, c’est vraiment ignorant», poursuit Anne-Lovely Etienne qui ne croit pas aux excuses de l’acteur.
Sur Instagram mardi, plusieurs artistes et gens du public ont dénoncé le message haineux d’un homme accusant Pierre-Yves Lord et Varda Etienne d’être «responsables de la destruction de la carrière de Guillaume Lemay-Thivierge».
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
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